LA FOI INCONSCIENTE

Image de Jésus-Christ  

Le fidèle d’une confession religieuse, notamment dans les religions sémitiques (Arabes et Hébreux), croit dans un ordre supérieur de vérité qui dépasse la certitude sensible, en l’Écriture portant témoignage d’une révélation de Dieu à l’homme (d’après ce qui nous est dit) - Des Religions du Livre - La croyance, ainsi organisée dans une religion, est son credo, c’est la FOI au sens religieux. Croire, veut aussi dire, croire en quelqu’un qui est digne de confiance. Le chrétien dit « je crois en lui, Jésus le Fils de Dieu », grande différence avec « Je crois en lui, Jésus, Dieu fait chair ». La foi a donc un aspect charismatique. Elle est souvent confiance en un être dont la personnalité, exceptionnelle, suscite l’adhésion et la ferveur. Il est indiscutable que Jésus est une personnalité charismatique et exceptionnelle pour le Chrétien de même que Mahomet pour le Musulman. On en dit autant de Sakyamuni, de Bouddha, de Krishna. Pour beaucoup de croyants, la foi est d’abord une question de relation personnelle avec celui que l’on considère comme une, voire « l’unique », incarnation du Divin. C’est cette version de la foi qui fabrique l’idolâtrie religieuse, l’extase émotionnelle. Jusqu’à vénérer ce pauvre prêtre ou pasteur qui assure la transmission et l’explication de la Bible.

Cette image aurait dû être la représentation du Prophète  MAHOMET. Hélas, l'islam interdit toute représentation du Prophète, Sous peine de sanction ultime.   

Croire en quelque chose, pour moi, produirait la foi à un individu. C’est le début de la spiritualité de l’homme, le fait de « croire ». Ainsi, chaque être humain exprime sa spiritualité par rapport à sa croyance et à la manifestation qu’il fait de Dieu. Mais pour moi, une chose est sure, c’est que nous prions et croyons en un seul et unique Dieu quelles que soient les différentes représentations que nous en faisons. Le musulman regarde les sourates du Coran comme un texte sacré qui est la révélation faite à Mahomet. Le chrétien révère les Évangiles selon Mathieu ou Jean. Le juif, par son Judaïsme, se prosterne devant la Torah, l’ancien Testament sans reconnaître l’autorité du Nouveau testament.

On dit dans cette situation que les religions sont des religions du Livre, car la référence de la foi pour elles tient au texte qualifié de sacré (pour le fidèle). L’argument d’autorité y règne donc en maître : « la Sainte Bible dit que », « Dans le Coran il est dit ceci », « Jésus dans les Évangiles dit que ».

Que signifie alors la croyance dans ce cas ?
Elle signifie le respect du texte sacré et de son application stricte, car il est fondé en vérité, puisque sa provenance est « Dieu », lui-même (d’après ce que pense l’Homme). Le fidèle doit donc croire en adhérant à la Doctrine de la foi et celui qui ne croit pas est un païen, un infidèle, un mécréant. Il est hors de l’Église pour le Chrétien. Il est même parfois qualifié d’ennemi, Bien que dans les Eglises, l’homme soit le seul à régner en maitre. Idem pour l’Islam. C’est le plus souvent ce que l’on vit dans nos églises.

J’avais justement fait un rêve sur ce type de sujet, qui m’a d’ailleurs motivé à terminer mon livre (2008) que je conservai déjà depuis plus de cinq ans. Dans mon rêve, L’évènement se déroule au Benin, Il est important de vous le faire savoir, car, je vis le plus souvent mes rêves comme une réalité.

« Des hommes avaient accepté d’imiter Jésus Christ sur la croix pour sauver leurs âmes. Ils étaient suspendus à un crucifix (avec tout ce qui l'accompagne bien entendu) à plus de dix mètres du sol. Le but était de faire un saut du haut de ces dix mètres, en se débarrassant des pointes de leurs paumes et pieds. Le sol, en dessous de chaque croix, était couvert de grosses pierres espacées de sable. Pour espérer être sauvé, il fallait effectuer le saut avec toute la prudence possible. Je veux dire par là, tomber sur du sable et non sur les pierres, car tomber sur des pierres est synonyme de mort, donc de malédiction. Tout cela pour être délivré de  tous leurs péchés et d’avoir accès au paradis. Tous les fidèles qui perdent leur vie pendant cette épreuve périssent dans le feu de l’Enfer. Cela étant la vérité révélée par le maître de cérémonie, le prêtre ».

Pures absurdités !!! Ce sont de telles imaginations qui ont éloigné l’homme de la raison et même de Dieu. L’Homme dirige l’Homme grâce aux telles absurdités.

Cela me rappelle l'histoire du catholicisme, qui, pour garantir l'unité de l'église, devait juger les enfants de Dieu par le feu. Ce jugement consistait à brûler toute personne présumée accusée de sorcellerie. Si elle ne trouvait pas la mort par le feu, elle était  bien évidement accusée de sorcellerie,  alors l'église se chargeait elle même de la pendre. Dans le cas où elle trouve la mort par le feu, l'accusation était reconsidérée. Mais la personne accusée serait déjà morte malheureusement.

Le monde a toujours cru en quelque chose, en une force que même l’homme ignorait l’origine. C’est la raison pour laquelle l’Homme a jusqu’à ce jour, toujours cherché à canaliser cette entité. Pour cela, il a créé différentes méthodes de communication avec celle-ci. C’est la naissance de plusieurs représentations (Dieu), correspondantes aux époques, aux cultures et aux peuples. Ces dernières ont jusqu’à ce jour construit et entretenu la spiritualité de l’Homme. Sinon comment expliquer que quel que soit le rite, la pratique ou la prière ; si vous avez la foi, vos besoins sont accomplis. Parce que vous avez cru. Mais Dieu est-il dans cette représentation ? Pas si sûre! Ou c’est votre Dieu qui y est représenté ? Celui que vous avez conçu.
Aujourd’hui, je pense uniquement que Dieu est, c’est tout. Mais les religions qui lui donnent une image ou un état d'Esprit, je ne les suis pas. Je préfère me donner ma propre conception de Dieu et non celle qu'une religion me donne.

Car Dieu n'a créé aucune religion, c'est par contre l'homme qui a tout créé parce qu'il se cherchait et continue dans cet objectif. Ces multiples techniques de communications avec les forces imaginaires qui l'entourent ont pu transmettre en l'homme, une foi parfois inébranlable.

Ainsi, les multiples objets et symboles utilisés pour matérialiser l'invisible ont une valeur autre que celle initialement dédiée. Prenons l'exemple de la bougie. Autrefois utilisée pour avoir de l’éclairage, est aujourd’hui devenue un objet dédié à la quête d’une lumière spirituel de haute importance. On la retrouve notamment dans les églises, des sectes, des obédiences maçonniques comme dans des rites traditionnelles africains. Plusieurs personnes aujourd’hui méditent uniquement en présence de la bougie, un simple objet créé par l’homme. Plusieurs hypothèses spirituelles existent aujourd’hui autour d’elle que l’Homme finit par ne plus la considérer comme un simple objet. Un simple objet qui a changé de valeur au fil du temps due à de multiples croyances autour de sa capacité à projeter la conscience dans l'imaginaire, de sa couleur (rouge, noire, bleue, blanche) ou de la couleur de sa mèche.  

Aujourd'hui, il y a tellement de représentations qui sortent de l'imaginaire, conçues par l'Homme. Chaque élément de la nature a donc la valeur que l'Homme a bien voulu lui donner (Or, argent..). Cette FOI devient ainsi inconsciente. Elle s'éloigne chaque jour de la vérité, à cause de l'intelligence. Elle s'éloigne de la réalité, à cause de la crainte.